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Cuvette Ouest

Bienvenue dans la Cuvette Ouest [Dernière mise à jour le 24/04/2024]

Sixième escale dans la tournée des douze départements du Congo-Brazzaville : la Cuvette Ouest, située dans la partie nord-ouest du pays, et dont la ville principale Ewo.

On peut s’y rendre au départ de Brazzaville, en avion via l’aéroport d’Ewo, ou par les routes nationales RN10, 11, 13 ou les routes départementales. La Cuvette Ouest est également accessible par transport fluviale.

Le département est doté d’une rare biodiversité à l’origine de son attractivité, avec notamment le célèbre Parc national d’Odzala-Kokoua (qui s’étend jusqu’au département de la Sangha), le sanctuaire de Lossi (réserve naturelle pour la protection des gorilles), les rivières Alima, Leketi…

On y trouve également des gisements de fer, cuivre, étain, tungstène, manganèse…d’or et de diamants.
Quels sont les attraits de la Cuvette Ouest ?


La Cuvette Ouest, côté voyage : 

Côté voyage, le Parc national d’Odzala-Kokoua représente le principal attrait touristique. Cette aire protégée est à cheval entre la Cuvette Ouest et le département de la Sangha.

Odzala-Kokoua fait partie du Bassin du Congo, la deuxième plus vaste étendue de forêt tropicale au monde, après l’Amazonie. C’est un joyau de la nature et un lieu privilégié d’observation de la faune : gorilles des plaines de l’ouest, éléphants, buffles, antilopes…


La Cuvette Ouest, côté gastronomie : les mikawa


Spécialité culinaire attribuée aux deux départements éponymes : Cuvette et Cuvette Ouest, les mikawa sont des bourgeons de rotin, Laccosperma Secundiflorum ou Eremospatha Macrocarpa, de la famille des palmiers, que l’on trouve notamment dans les forêts marécageuses : il s’agit de palmiers grimpants ou rotin, d’où l’appellation « asperges de rotin« .

La Cuvette Ouest, côté culture : le masque d’Etoumbi

Le masque d’Etoumbi fut exposé à New-York, de 1939 à 1984, au Museum of Modern Art (MoMA), à côté de la célèbre toile de Picasso, Les Demoiselles d’Avignon (1907)

Longtemps, les experts ont pensé que Picasso s’était inspiré de ce masque pour la réalisation des visages féminins de la célèbre toile, jusqu’au jour où l’on s’aperçut que ce masque avait été acheté à Etoumbi (département de la Cuvette Ouest) par un administrateur colonial qui l’avait rapporté en France en 1930.

La date de réalisation de la célèbre toile étant antérieure, Picasso s’est bien inspiré d’un masque de style mahongwé, mais ce n’était pas le masque d’Etoumbi !  

En 1984, le masque d’Etoumbi est cédé au Musée Barbier-Mueller de Genève (Suisse).

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