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Une maison au Congo-B : l’achat du terrain

Bien acheter son terrain pour construire une maison au Congo

Une maison au Congo-B : l’achat du terrain

Bouche-à-oreille, agences immobilières, annonces en ligne, courtiers, vous n’avez rien négligé pour identifier le meilleur emplacement pour votre projet, en fonction de votre budget. Après toutes vos investigations, le choix du terrain est désormais fait. Vous êtes décidé(e) à passer à la négociation et constituer le dossier d’acquisition par vous-même ou en passant par un intermédiaire.


Savoir combien coûte réellement un terrain est un véritable challenge surtout lorsqu’on est pas du coin. La consultation des annonces immobilières en ligne peut donner quelques indications mais au vu des enjeux, il sera plus judicieux d’affiner votre recherche en vous appuyant sur certains acteurs du secteur, ceux qui ont une précise connaissance du marché local.

Naturellement, les agences immobilières peuvent vous accompagner pour la sélection du bien, la négociation du prix et aussi le montage du dossier d’acquisition. Une agence immobilière se positionne en tant que professionnelle de l’immobilier. Elle a une image et une réputation à défendre, ce qui vous permettra d’élire celle vers laquelle vous tourner. 
Par leur connaissance du marché local, les courtiers peuvent vous trouver un bien qui n’est pas proposé en agence, vous mettre en relation directement avec le ou la propriétaire, vous aiguiller sur les prix. Il y a derrière l’appellation congolaise « courtier immobilier » davantage l’idée de chasseur immobilier, ce qui est différent du courtier en financement immobilier. 
Certains agents exercent ces activités de manière informelle, parfois avec beaucoup d’efficacité mais vous n’aurez aucune garantie face à d’éventuels manquements.


Lorsque vous choisissez de négocier seul(e) directement avec le vendeur, avant toute chose, il vous faudra  identifier le ou la véritable propriétaire, le ou la convaincre de vous vendre son bien en rassurant sur votre capacité à financer et aller jusqu’au bout de la transaction.  


A présent qu’une relation de confiance s’est créée, acheteur et vendeur peuvent avancer dans le processus de vente en se présentant à la mairie munis du dossier de vente comportant les originaux des titres de propriété : le permis d’occuper, le titre foncier et la pièce d’identité du vendeur. La mairie vérifie l’authenticité des documents. A partir de cette validation, vendeur et acheteur peuvent entamer les négociations.
Une négociation réussie est celle qui vous permet au moins de rester dans les clous des prix du marché, de respecter votre budget car au prix du terrain s’ajouteront de nombreux frais et taxes puis le coût de la construction de la maison.


Fixé sur le prix de vente, le vendeur élabore un acte de vente à dater et signer par lui-même et l’acheteur, des formulaires sont disponibles en mairie. Il s’agit d’un acte sous seing privé, c’est-à-dire sous signature privée devant être légalisé par un officier public, le notaire qui organise le transfert des fonds et de propriété du terrain.


Il vous sera à présent possible de demander la délivrance d’un nouveau permis d’occuper à votre nom, auprès de la mairie centrale (hôtel de ville), puis d’engager les formalités pour l’établissement d’un titre foncier. Le titre foncier est un gage de sérénité parce qu’il vous confère un droit inattaquable sur le terrain tout au long de la détention et vous reconnaît comme étant l’unique et véritable propriétaire. Nul ne peut remettre en cause les droits du détenteur du titre foncier.

Vous êtes désormais l’heureux(se) propriétaire du terrain qui accueillera votre future maison. 

Une maison au Congo-B : le choix du terrain

Une maison au Congo-B : clôture et plans

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