Investir dans l’immobilier résidentiel
En matière immobilière, certains préfèrent acheter lorsque les prix grimpent parce que la perspective d’une plus-value rapide est flatteuse.
Quand la tendance s’inverse et que les prix stagnent puis chutent, ils attendent la reprise alors que c’est justement dans ces moments-là que l’on peut saisir de belles opportunités, à condition de savoir les reconnaître et d’être bien renseigné sur les particularités du marché immobilier local.
Qui investit dans l’immobilier résidentiel au Congo-B et pourquoi ?
Contrairement à certaines idées reçues, même avec une mise de départ ou un revenu modeste et sans accès au prêt bancaire, tout un chacun peut faire une bonne affaire.
On croise tous profils de personnes ayant investi avec succès, du simple épargnant au plus habile spéculateur, car l’immobilier est un placement accessible et pérenne, sous réserve de faire des choix judicieux.
Comment reconnaître une bonne opportunité ?
Une bonne affaire se fait à l’achat : c’est avant tout un bon emplacement, un bien sans vice caché au-dessous du prix du marché, facile à revendre et facile à louer.
Et si, l’emplacement choisi prend de la valeur avec le temps, alors on vous dira que vous avez un flair incroyable !
Quels sont les principaux pièges à éviter ?
Investir dans un bien déjà vendu !
Acheter un bien déjà vendu est une situation fréquente au Congo-Brazzaville, la seule manière d’éviter cette mésaventure étant d’identifier dès le départ le véritable propriétaire, cette personne est nommément désignée dans le titre foncier disponible auprès du cadastre. Sans ce titre, vous courrez le risque de vous retrouver avec un même bien vendu à plusieurs acheteurs !
Dans le cas où aucun titre foncier n’aurait été établi ; vous pouvez interroger le chef de bloc ou passer par un auxiliaire de justice (avocat, huissier, notaire…) pour savoir s’il y a un litige en cours.
Investir dans un terrain non constructible !
Si votre investissement immobilier se porte sur un terrain nu en vue de bâtir une maison ou des appartements, vous devez vous assurer que le terrain choisi est susceptible d’être édifié.
Inspectez aussi l’état des sols (érosions, inondations, marécages, sable…), préoccupez-vous de la viabilisation et consultez le plan local d’urbanisme.
Investir au-dessus du prix du marché !
L’évaluation du prix suppose aussi un travail d’enquête : le bouche-à-oreille, les courtiers, les agences immobilières, les annonces en ligne, les notaires peuvent vous renseigner sur les prix, sans oublier le service du cadastre en mairie qui enregistre aussi les prix des ventes immobilières.
Investir au-dessus de son budget !
En surévaluant votre capacité à financer votre projet, dans le meilleur des cas, vous louperez la vente. Sinon, le risque est de vous retrouver avec un investissement qui vous coûte de l’argent au lieu de vous en rapporter. Les motifs peuvent être nombreux : une construction inachevée pour cause de retard ou mauvais chiffrage des travaux ; un bien revendu à un prix inférieur au prix d’acquisition ou loué à un prix inférieur aux mensualités de remboursement du prêt bancaire.
Investir dans un bien difficile à revendre ou à louer !
Un bien est difficile à revendre ou à louer lorsqu’il présente de gros défauts, tels qu’une localisation dans une zone d’érosion ou inondable ; des nuisances sonores ; un environnement où peu d’acquéreurs ou locataires arriveront à se projeter même en proposant un prix avantageux.
Quoi qu’il arrive, c’est votre détermination à faire aboutir votre projet qui vous permettra de trouver les solutions adéquates face aux différents aléas de l’investissement immobilier.