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Une maison au Congo-B : le toit

Les toitures les plus communes au Congo-Brazzaville

Lors d’un projet de construction d’une maison, le choix de la toiture est une question qu’il faut trancher en amont car les plans de la future maison doivent figurer dans le dossier de demande de permis de construire à déposer en mairie pour le contrôle préventif du respect des règles d’urbanisme.

Le choix de la toiture est une affaire de goût, mais aussi une question de budget.

Les toitures que l’on peut voir dans les principales villes du Congo-B, du budget le plus accessible au budget le plus élevé sont :

 Le toit  » 1 pente » 

C’est un toit monopente avec un seul versant. Il est très répandu pour la construction d’un abri ou d’une annexe pour agrandir une construction préexistante, d’un avant-toit, d’un parking extérieur ou encore d’un petit commerce de quartier.

Le toit monopente est l’option la plus accessible économiquement et la plus simple techniquement, notamment lorsqu’il est réalisé en tôle car ce revêtement est adapté aux pentes faibles. 

 Le toit  » 2 côtés »

C’est une toiture à deux pans. Ces deux versants s’appuient sur des murs porteurs de façade ainsi que des murs porteurs latéraux avec un surcroît de maçonnerie, les pignons, qui montent jusqu’à l’arête formée à la rencontre des deux versants.

Le toit « 2 côtés » est une bonne option pour maîtriser le budget de construction d’une maison simple.

Le toit  » 4 côtés « 

C’est une toiture à quatre pans ou quatre versants. Elle est dotée de deux pentes en forme de trapèzes et deux croupes en forme de triangles. 

Ce type de toiture exige un budget plus conséquent comparé aux constructions monopente ou à deux pans, leur mise en œuvre étant techniquement plus longue et complexe.

 Le toit arrondi

La toiture arrondie se décline sous de nombreuses formes comme le dôme qui est entièrement rond, la tourelle qui est un dôme dont l’extrémité est pointue, la simple courbure où les deux pans se rejoignent en formant un arrondi…

C’est la structure de la charpente qui permet de donner la forme arrondie, les eaux de pluie s’écoulent mieux, ce qui limite les infiltrations.

Ce type de toit ne pourra pas être recouvert par tous les matériaux utilisés pour les toitures en pente ou la toiture plate car la forme arrondie ajoute une contrainte de souplesse pour épouser les courbures : la tôle, les tuiles, le bois ou les revêtements végétaux peuvent convenir.

Toit plat et toit-terrasse

Un toit plat donne une allure graphique et contemporaine à une maison, il peut apporter un cachet supplémentaire lorsqu’il est aménagé en terrasse.

Le toit plat est une toiture à un seul pan reposant sur un support porteur (et non pas une charpente), sa pente est légère ( au moins 1 à 2% et au plus 5%), exigeant une excellente maîtrise de l’évacuation des eaux de pluie, ce qui est loin d’être un détail en zone tropicale humide.

D’ailleurs,  la surface du toit plat doit être traitée en posant un revêtement d’étanchéité afin d’empêcher d’éventuelles infiltrations d’eau.

Toute l’eau accumulée suite à un épisode pluvieux doit être évacuée en moins de 5 minutes.

On précise toit-terrasse lorsque le toit plat est accessible, c’est-à-dire aménagé pour en permettre l’usage en toute sécurité ; par opposition au toit plat standard dont l’accès est occasionnel et réservé à l’entretien.

Le toit-terrasse permet de gagner de la surface extérieure et, à la différence d’un jardin en milieu urbain, offre une vue panoramique sur l’environnement immédiat de la construction, voire au-delà lorsqu’il surplombe une construction haute.

Concernant l’habillage du toit-terrasse, le bois, la pierre, le béton ou le carrelage sont les options les plus fréquentes.

Toit plat et toit-terrasse exigent un budget plus onéreux que les toits en pente, il faut compter environ 150 000 francs CFA par m².

Voir aussi :

Une maison au Congo-B : le choix du terrain (cliquez ici)

Une maison au Congo-B : l’achat du terrain (cliquez ici)

Une maison au Congo-B : clôture et plans (cliquez ici)