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Le tour des cuisines locales

A la source des saveurs congolaises :

Les missala, spécialités du Niari


Cap sur Dolisie, troisième ville du Congo-Brazzaville, principale ville du Niari, département réputé pour ses appétissantes crevettes d’eau douce : les missala. La pêche aux missala se pratique dans le fleuve Niari et ses affluents. Les pêcheurs atteignent le milieu du fleuve dans leur pirogue chargée de nasses artisanales qu’ils fabriquent avec des tiges de bambou et des lianes. Ces nasses permettent de piéger les crevettes, elles sont installées loin des zones d’habitation, en général la veille pour être ramenées plus près du rivage le lendemain, stockées vivantes dans des nasses de conservation immergées dans l’eau pour être vendues au village par les pêcheurs les jours de marché puis revendues à Dolisie.


Langoustes ou crabes farcis, saveurs de Ponton la belle


Les fruits de mer ?! Ils font partie des étapes incontournables d’un séjour réussi à Pointe-Noire, la ville portuaire. Rendez-vous sur la Côte sauvage dans l’un des nombreux restaurants de plage pour déguster de belles langoustes saisies à la braise, les pieds dans l’eau et les yeux rivés sur l’océan…


Les graines de courge, joyaux de la Lékoumou


Les graines de courge qu’on appelle aussi ‘mbika’ sont cultivées dans la Lékoumou et aussi la Bouenza, deux départements vivriers où ces graines entrent dans la composition de nombreux mets. Les très populaires papillotes de graines de courge moulues agrémentées de poulet ou poisson sont enroulées dans des feuilles de marantacées et ensuite cuites à l’étouffée.


Le miel, l’or d’Impfondo

Il est depuis toujours récolté au sommet des arbres dans les forêts du Bassin du Congo par d’habiles chasseurs-cueilleurs Aka. Depuis quelques années, ce miel est en partie produit par une poignée d’apiculteurs du nord du Congo. Le miel d’Impfondo est brun à brun foncé, son goût est corsé avec une consistance de sirop. C’est un miel gourmand aux notes de pruneau.

Le poivre sauvage, épice de la Likouala

Originaire de la Likouala, département de l’extrême nord du Congo, ce poivre noir à queue pousse le long des arbres sur des lianes qui grimpent en direction de la canopée.
Peu piquant et même légèrement mentholé, on l’utilise en cuisine autant en plat qu’en dessert comme par exemple pour l’associer à du chocolat.


Le vin de palme, suivre les palmiers

Nsamba, tcham-tcham, ngoloma, molengué sont quatre sortes de vins de palme aux goûts sensiblement différents et d’ailleurs récoltés sur différentes sortes de palmiers qui poussent du nord au sud du Congo. On récolte leur sève sucrée en réalisant une saignée du bourgeon terminal du palmier soit directement pour les tcham-tcham et molengué extraits d’un petit palmier-dattier, soit en grimpant jusqu’au sommet pour le nsamba extrait du grand palmier à huile, ou en abattant le palmier pour le ngoloma. Très vite, la sève récoltée se transforme en vin de palme par fermentation.


Ngok, la blonde des grandes villes

Bière blonde faiblement alcoolisée et consommée fraîche, la Ngok est brassée localement par Les Brasseries du Congo – Brasco – à Brazzaville et Pointe-Noire selon une recette spécialement créée pour le marché congolais. Lancée en 1988 comme principale concurrente de la Primus, elle a d’abord conquis la capitale avant de s’installer lentement mais durablement sur la carte de tous les restaurants et nganda du pays.


L’eau Mayo, le goût du Mayombe

Mayo est une eau minérale naturelle puisée au sein d’une nappe souterraine très profonde sous le massif forestier de basses montagnes du Mayombe situé au sud du Congo-Brazzaville. Du fait de sa pureté, l’eau Mayo ne subit aucun traitement avant d’être embouteillée, sa composition révèle la présence de minéraux et oligo-éléments comme le calcium ou le magnésium.

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