Likouala
Bienvenue dans la Likouala
Quatrième escale dans la tournée des douze départements du Congo-Brazzaville : la Likouala, dont la ville principale est Impfondo.
Située dans l’extrême nord du pays, la Likouala est le département le plus vert, le plus vaste et le plus enclavé du Congo-B.
On y trouve une vaste forêt équatoriale, des prairies herbeuses marécageuses, mais aussi des gisements de pétrole.
Il est possible de rejoindre la Likouala, par avion, via l’aéroport d’Impfondo, ainsi que par voie fluviale, notamment en naviguant sur le fleuve Congo et l’Oubangui.
La Likouala jouit d’un climat équatorial, il y fait chaud et humide quasiment toute l’année. C’est le territoire de la forêt dense, souvent inondée, de zones marécageuses et d’impressionnants cours d’eau telles que les rivières Oubangui et Likouala-aux-Herbes.
Le haut niveau d’enclavement fait de ce département, une destination où y séjourner ne s’improvise pas !
Quels sont les attraits de la Likouala ?
La Likouala, côté voyage : la réserve communautaire du lac Télé
Côté voyage, le lac Télé est sans conteste l’une des plus belles cartes postales du département.
Ce lac est au cœur d’une aire protégée crée en 2001, portant le nom de réserve communautaire du lac Télé.
Sur le terrain, il faut plusieurs jours de marche pour y accéder, à partir du village de Boha au bord de la Likouala-aux-Herbes, passage obligatoire où les visiteurs doivent demander un droit d’accès.
Il s’agit d’une véritable expédition, physiquement exigeante, recommandée en saison sèche et, impossible sans l’assistance de guides chevronnés.
La Likouala, côté gastronomie : le pondu sans sel à la moambe
Le miel sauvage de la Likouala, récolté sur les arbres de la forêt et le poivre des gorilles, récolté sur des lianes qui poussent en direction de la canopée, sont de plus en plus connus des amateurs de cuisine du monde.
Toutefois, la spécialité culinaire que l’on associe volontiers à la Likouala est le saka-saka sans sel à la moambe.
La Likouala, côté culture : la légende du Mokélé-mbembé
Mokélé-mbembé signifie « celui qui peut arrêter le flot de la rivière » !
Les premiers écrits évoquant l’existence de cette créature, remontent à 1776, et sont signés d’un missionnaire nommé Abbé Proyart.
Par la suite, le mokélé-mbembé a défrayé la chronique a de nombreuses reprises, tant dans la presse grand public que dans les revues scientifiques.
Le dinosaure du lac Télé a-t-il vraiment existé ? Une chose est sûre, il fait partie du folklore du nord du Congo, et ajoute un supplément de mystère à ce territoire qui n’en manque pas.