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Bob Marley, le reggae et le mouvement rasta au Congo-B # 2

Le reggae de la Jamaïque au Congo-B

Genre musical né dans les Caraïbes à la fin des années 1960, le reggae vient précisément de la Jamaïque.  

Il arrive en Afrique par la diffusion des succès des chanteurs jamaïcains. Ainsi, le premier artiste reggae de notoriété internationale à se produire sur le Continent est Jimmy Cliff en 1977.

C’est à cette période que Manu Dibango, saxophoniste camerounais, se rend à Kingston en Jamaïque où il s’entoure des meilleurs musiciens de reggae et enregistre deux albums de haute qualité aux sonorités « reggae groove »: l’album Gone Clear (1979) avec le fameux Soul Makossa, qui fut samplé par Michael Jackson, réarrangé ici sous le titre Reggae Makossa et l’album Ambassador (1981).

Toutefois, les artistes désignés comme pionniers du reggae africain sont Alfa Blondy (Côte d’Ivoire) dont le titre phare est Opération Coup de Poing ou Brigadier sabari (1982), qui dénonce les violences policières ; et Lucky Dube (Afrique du Sud), artiste engagé contre l’apartheid auteur d’œuvres « reggae-soul » emblématiques comme Slave (1987).

La diffusion du reggae en Afrique impacte aussi les artistes du Congo-Brazzaville. Qu’ils évoluent localement ou à l’étranger, leur production se caractérise par une grande diversité des influences reggae roots, rock, blues etc…

Sur la scène reggae du Congo-Brazzaville, le premier groupe du genre fut Jah Children dont le leader était Ras Kaya, au début des années 1980. 

A l’étranger, citons Nzela (le chemin, la voie) une formation composée de six musiciens dont le fondateur et chanteur principal, Aimé Onouka, est originaire du Congo-Brazzaville. 

Nzela propose un reggae avec certains titres en lingala comme Pona nini issu de l’album Kongo Rêvlution (2019).