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Qu’est-ce qui séduit les touristes au Congo-Brazzaville ?

Les atouts touristiques du Congo


Le désir et l’espoir d’un tournant touristique au Congo-Brazzaville s’éveillent doucement et chaque pas dans cette direction fait grandir l’idée d’une destination congolaise agréable.

Pour l’heure les principaux attraits du tourisme de loisirs sont :


Les sapeurs de Bacongo
Les membres de la société des ambianceurs et des personnes élégantes ne passent jamais inaperçus. Qu’ils suscitent l’admiration ou la controverse, les sapeurs de Brazzaville sont désormais célèbres et sont d’ailleurs une source d’inspiration pour les photographes et grands couturiers. Plusieurs beaux livres de photographie sont consacrés à la sape, Sapeurs : Ladies and Gentlemen of the Congo, par Tariq Zaidi (présenté ici) ou Gentlemen of Bacongo, par Daniele Tamagni. Le monde de la mode internationale s’est aussi intéressé à la sape notamment Jean Charles de Castelbajac et Paul Smith.  

On ne peut s’empêcher de les regarder ;  ils font le show, séduisent par leur flow et attirent la curiosité des touristes ! 


Les sites naturels et leur biodiversité
Deuxième domaine forestier au monde, plus de la moitié du territoire du Congo-Brazzaville est vert avec le massif du Chaillu, le Mayombe et la forêt du bassin du fleuve Congo.

Forêts, mangroves, savanes, fleuves, cours d’eau, rivières et lacs sont autant d’écosystèmes à découvrir dont plusieurs milliers d’hectares sont vierges de toute activité humaine.


Le fleuve Congo, la rivière Alima, le lac Télé (présenté ici) pour ne citer que les plus célèbres, complètent la carte postale du plus bel atout du pays : sa nature luxuriante qui abrite des espèces aussi rares que les gorilles des plaines ou les éléphants des forêts que l’on peut observer dans les parcs nationaux d’Odzala-Kokoua, Ndouabalé-Ndoki, Ntokou-Pikouanda, Conkouati-Douli, Ogooué-Lékéti (présentés ici).

Sans compter la part importante de mystère et de folklores qui feront vibrer votre expérience de touriste vert.

La basilique Sainte-Anne du Congo
C’est la grande dame de Brazzaville! Elle a traversé toutes les turpitudes qui peuvent entourer une construction ambitieuse en terre africaine du Congo-Brazzaville dans les années 1940-1950, puis on a hélas pu la voir criblée d’impacts de balles durant les périodes de conflits dans les années 1990. Elle est un lieu de culte, un lieu chargé d’histoire et une construction architecturale pleine de symboles (présentés ici). La basilique imaginée par l’architecte Roger Erell, qui avait à cœur d’utiliser des matériaux locaux et de faire participer des artistes et artisans congolais est à présent totalement achevée et restaurée.

Classée au patrimoine de la ville de Brazzaville, c’est l’un des monuments les plus appréciés des touristes.

Les arts plastiques 
Le Congo-Brazzaville s’est particulièrement distingué dans ce domaine et le rôle des visiteurs étrangers a toujours été extrêmement précieux pour soutenir la création artistique locale. 
Quelques centres d’art tiennent ce rôle, notamment :


Les Ateliers Sahm à Brazzaville, créés par Bill Kouelany en 2012, sont dédiés à la promotion de l’art contemporain et des nouvelles générations d’artistes.

L’Ecole Nationale des beaux-Arts, située à Brazzaville, dont est issu le talentueux artiste plasticien Van Andrea qui a d’ailleurs présenté sa première exposition personnelle aux Ateliers Sahm en 2013.

L’école de peinture de Poto-Poto, créée par Pierre Lods en 1951, qui a permis l’éclosion de la première génération d’artistes peintres locaux tels que Marcel Gotène, François Thango, Michel Hengo, Eugène Malonga, Philippe Ouassa


Les galeries d’art sont peu nombreuses au Congo-Brazzaville, même dans les villes principales, ainsi beaucoup d’artistes exposent sur la place publique : la grande poste, les marchés artisanaux, les sorties de supermarchés…à l’affût de touristes prêts à choisir une de leurs toiles en guise de souvenir à rapporter du Congo #1