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Quels souvenirs rapporter du Congo ?

Optez pour des souvenirs faits main. [Mis à jour le 02/03/2022]

Masque Kwele Congo-Brazzaville, toile de Philippe Ouassa, linge de maison en wax


La vannerie est très répandue au Congo. Parmi les paniers, balais, corbeilles, fauteuils, le must have que vous trouverez dans toutes les maisons congolaises est le zébilamba. Ce tabouret en rotin et liane naturelle utilisé comme assise d’appoint permet de faire la cuisine en extérieur et recevoir dans la cour. Il pourra être détourné en bout de canapé, repose-pieds ou accessoire de décoration dans un salon ou une chambre. A Brazzaville, les vanniers de l’atelier AJAVB les confectionnent depuis 1972 (atelier à ciel ouvert du rond-point Bifouiti). A Pointe-Noire, le concept store Couleur Equateur propose une version revisitée du zébilamba avec des insertions de tissu wax aux imprimés vifs et colorés [Concept store définitivement fermé – ndlr].


Si vous cultivez un intérêt particulier pour la peinture, nul doute que vous trouverez une pépite au Congo.  Des œuvres signées d’artistes peintres, plasticiens ou sculpteurs qui ont su convaincre au delà des frontières nationales de Michel Hengo, François Iloki, Philippe Ouassa, François ThangoMarcel Gotène, Bill Kouélany, Gastineau Massamba, Rémy Mongo-Etsion, Rodhe Makoumbou, Van Andréa à Sardoine Mia. A Brazzaville, les lieux d’exposition-vente sont nombreux avec les galeries d’art, le Musée Galerie du Bassin du Congo, l’école de peinture de Poto-Poto, les ateliers Sahm, l’hôtel Pefaco Maya-Maya. Il y a aussi des artistes plus confidentiels comme le portraitiste Ardhy Massamba, les artistes qui exposent devant la poste de Pointe-Noire. 97 artistes ont été mis en lumière par le passionné d’art Yves Dubois dans le recueil « les peintres de Pointe-Noire » édité en 2018.


Les masques, statuettes ou reliquaires datés, ceux qui incarnent l’idée réelle ou fantasmée d’un continent originel et lointain enveloppé de mystère avec cette part de magie, d’animisme, désormais considérés comme biens culturels sont extrêmement rares. De l’avis des experts, les pièces les plus valorisées se trouvent dans les musées, les galeries et chez des collectionneurs privés en Europe et outre-Atlantique. Aussi, en vertu des règles internationales en vigueur, les œuvres d’art anciennes ne sont pas sensées franchir les frontières sans contrôle. C’est en chinant du côté des marchés artisanaux dits marchés plateau-ville à Brazzaville et Pointe-Noire, que vous trouverez des masques récents ainsi que toutes sortes de créations en bois ou malachite, de la maroquinerie, des tableaux, des bijoux. N’oubliez pas de négocier ! Les bois sculptés ont aussi leurs étoiles : Benoît Konongo qui a signé les sculptures en bois de fer de la Basilique Sainte-Anne, à présent ses fils assurent la continuité de l’atelier fondé en 1960 à Bifouiti dans le 1er arrondissement de Brazzaville ; Pierre Mistino connu pour ses lampes aux abat-jour en raphia et socle en galets de bois superposés (acajou, ébène gris, wengé…) dans le marché artisanal plateau-ville de Brazzaville.

L’imprimé d’origine javanaise produit aux Pays-Bas est un incontournable de la mode congolaise. On trouve le wax partout et sous toutes les formes, vêtements, accessoires, mobilier d’intérieur. On l’adore pour sa variété, ses couleurs, ses motifs. Il est si précieux qu’il fait partie des présents offerts à la famille de la fiancée lors du mariage coutumier. Le wax permet de se constituer une garde-robe sur-mesure chez le « tailleur », de réaliser une décoration mix and match ou à contrario miser sur son impact visuel dans un environnement sobre et épuré. Si l’envie vous vient de mettre une touche de wax dans votre quotidien, vous craquerez certainement pour les poufs-boîtes-de-rangement pliables de Nandjika, à Brazzaville, avenue Savorgnan de Brazza.